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Pourquoi ne voit-on jamais le visage de Jésus dans le film Ben-Hur diffusé sur Arte ?

Ben-Hur sur Arte : pourquoi ne voit-on jamais le visage de Jésus dans le film ?

Ben-Hur : le film qui ne montre jamais le visage de Jésus

Diffusé ce soir sur Arte, le film Ben-Hur de William Wyler est considéré comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma. Avec ses 11 Oscars, il est le film le plus oscarisé de tous les temps. Le film raconte l’histoire de Judah, un prince de Judée envoyé aux galères par son ami d’enfance, le tribun romain Messala. En toile de fond, l’histoire de Jésus est également présente, mais jamais son visage n’est montré au spectateur.

Une singularité de mise en scène

La représentation de Jésus dans Ben-Hur se démarque radicalement de celles que l’on a l’habitude de voir à l’écran. En effet, jamais au cours du film nous ne verrons le visage, ni n’entendrons la voix du Christ. Cette particularité est due à une loi britannique de l’époque, interdisant toute représentation physique ou vocale de Jésus au cinéma, à moins que ce dernier ne soit le personnage principal du film. Le comédien américain Claude Heater, qui l’a donc interprété de dos dans Ben-Hur, n’a même pas été crédité au générique.

Une force pour la mise en scène

De cette règle, le réalisateur William Wyler a su faire une force. Pendant tout le long métrage, la représentation du Christ passera uniquement par l’imagination du spectateur, et surtout par le jeu des autres comédiens. Ainsi, la force de la scène où Ben-Hur traverse le désert, enchaîné avec les autres galériens, et s’effondre au sol, à bout de forces et totalement assoiffé, vient exclusivement de l’expression fascinée de Charlton Heston, et du visage sidéré de l’acteur qui prête ses traits au centurion. Cette singularité de mise en scène a offert à Ben-Hur l’un de ses plus remarquables instants.

En somme, Ben-Hur est un film incontournable de l’histoire du cinéma, qui a su tirer parti d’une contrainte légale pour offrir une représentation unique de Jésus, laissant une empreinte indélébile dans l’esprit des spectateurs.

Mots clés : Ben-Hur, Jésus, cinéma, William Wyler, Charlton Heston, Oscars, singularité de mise en scène.

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Ebene Media

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