Aurélie Filippetti obtient «définitivement» gain de cause dans son procès contre son ex-conjoint, l’économiste Thomas Piketty

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Aurélie Filippetti obtient «définitivement» gain de cause dans son procès contre son ex-conjoint, l’économiste Thomas Piketty

Après quatre ans de bataille judiciaire, l’ancienne ministre de la Culture va enfin pouvoir tourner la page. Son ancien compagnon, l’économiste Thomas Piketty, qu’elle accuse de violences conjugales, vient d’être «définitivement condamné» pour diffamation. «Aujourd’hui, Thomas Piketty a été définitivement condamné pour m’avoir publiquement diffamée, a écrit ce mercredi 13 septembre Aurélie Filippetti sur X, la Cour de cassation ayant confirmé l’arrêt de la cour d’appel de Paris.» L’ancienne ministre de la Culture se battait depuis quatre ans contre son ex-compagnon, qu’elle accusait de l’avoir diffamée lors d’une conférence à Toulouse en 2019. Dix ans plus tôt, en 2009, Aurélie Filippetti avait déposé plainte contre l’économiste pour violences conjugales. Alors que la plainte avait été classée sans suite, Thomas Piketty avait néanmoins écopé d’un rappel à la loi et s’était fendu d’une lettre d’excuses en reconnaissant les faits qui lui étaient reprochés. Pourtant, interrogé dix ans plus tard sur cette affaire lors d’une conférence à l’Institut d’études politiques (IEP) de Toulouse, ce dernier s’était défendu ainsi : «La relation dont vous parlez a été une relation avec une personne extrêmement violente vis-à-vis de mes filles (nées d’une précédente union de l’économiste avec l’auteure Nathalie Moine, NDLR)». Des propos perçus pour l’élue comme «une nouvelle violence qu’il m’a infligée, dix ans après des épisodes de violences physiques et verbales récurrents», entamant dans la foulée une seconde bataille judiciaire, pour diffamation cette fois-ci. À lire aussi«Il faut surmonter la honte» : Aurélie Filippetti revient sur sa plainte déposée contre Thomas Piketty pour violences conjugales Le 25 mai 2022, Thomas Piketty avait été condamné à verser 1 euro symbolique à son ex-compagne, en guise de réparation du préjudice, ainsi que 3500 euros au titre des frais de justice. Or, quelques mois plus tard, il avait demandé un pourvoi en cour de cassation, voie de recours permettant de contester une décision de justice. «Il y a une pression énorme pour faire taire les femmes qui parlent. (…) Comme par hasard, le pourvoi en cassation de Thomas Piketty vient de m’être signifié, quelques jours après que j’ai parlé dans une émission de télé», s’interrogeait alors Aurélie Filippetti, lors d’une interview au Journal du Dimanche, le 9 octobre 2022. «Une manÅ“uvre pour qu’il puisse faire croire que la condamnation n’est pas définitive», estimait-elle à l’aube d’une troisième bataille judiciaire. Cette nouvelle publication vient donc clore quatre années de lutte pour Aurélie Filippetti, qui peut désormais se targuer d’avoir «définitivement» lavé son honneur dans cette affaire. De nombreux internautes ont salué sa victoire. «Je vous soutiens» ; «Ne jamais lâcher malgré les pressions» ; «J’espère que cela va vraiment aider dans la lutte contre les violences faites aux femmes», peut-on notamment lire en commentaires. Le chercheur et écrivain est quant à lui en campagne de promotion de son dernier essai, coécrit avec son épouse Julia Cagé, Une histoire du conflit politique, paru aux Éditions du Seuil. Youmeus
le 16/09/2023 à 23:15 Même si je n’ai lu tout cela qu’en diagonale, ce ne sont que des histoires de caniveau. Toute cette gauche moralisatrice n’est guère brillante dans les faits INTERVIEW – Au lendemain de la sortie de la série Tapie sur Netflix, la veuve de Bernard Tapie a accepté de répondre à nos questions, sans filtre.

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