L’exposition d’abribus d’Amnesty International au Shadow Summit for Afghan Women’s Rights à Chicago le 20 mai 2012 a approuvé l’intervention « humanitaire » de l’OTAN comme suit : Droits humains des femmes et des filles en Afghanistan. OTAN : une promesse de progrès »

Marc Jean – 24 août 2022

Source : Arrêt sur info

Nous voulons parler de sa misérable retraite dans le dossier ukrainien. Avant de rappeler les faits, il semble utile de noter que le site Arrêt sur info a toujours vivement critiqué le parti pris de cette ONG. Dans le dossier syrien (1) comme mentionné Silvia CattoriJournaliste suisse et fondatrice du site

, Amnesty International a systématiquement repris les arguments des grands médias. Cette organisation, comme beaucoup d’autres, est sous influence anglo-saxonne et, sous couvert de protection des prisonniers politiques, défend en réalité les intérêts de ses commanditaires. Les exemples ne manquent pas et les lecteurs intéressés se réfèrent aux nombreuses contributions publiées sur Stop on Info (2). Lorsque cette organisation a publié un rapport le 2 février 2022, critiquant la situation qualifiée d’apartheid en Palestine, nous avons recommencé à espérer. Ce rapport a fourni la preuve que : les lois, politiques et pratiques mises en place par les autorités israéliennes ont progressivement créé un système d’apartheid contre le peuple palestinien dans son ensemble.

(3).

S’agissait-il de « se racheter », après tous ses démentis antérieurs (4) ? Après tout, il n’est jamais trop tard pour reconnaître ses erreurs et faire mieux.

Bien sûr, ce rapport, outre le fait qu’il n’a été que très peu repris par les médias, lui a valu l’habituel courroux du relais de l’État d’Israël, selon l’ancienne méthode du « tazer », c’est-à-dire l’inverse L’accusation, qui critique la rejette d’emblée, l’accuse d’antisémitisme, sans jamais chercher le débat de fond.

Puis, soudain, un coup de tonnerre dans le ciel sans nuage du 4 août 2022, Amnesty International a récidivé en publiant un rapport condamnant les tactiques de l’armée ukrainienne qui mettent en danger les civils, c’est-à-dire, en clair, les crimes de guerre ukrainiens. L’information, en pleine période des fêtes et de canicule, n’a malheureusement pas fait la une des journaux. Nous avons certainement commencé à espérer que cette organisation était sur la voie du salut. Mais c’était trop beau pour être vrai !  » Dix jours plus tard, l’organisation se retire de force, indiquant que des experts indépendants vérifieront ledit rapport pour comprendre « ce qui n’a pas fonctionné ». Si Amnesty International avait une réputation fragile, cette histoire vient de lui envoyer ad patres. Retour sur cette catastrophe par une ONG ni neutre ni indépendante

écrit Christelle Néant, correspondante de guerre indépendante sur la guerre en Ukraine(5.)

La publication de ce rapport, d’ailleurs très mesuré et qui ne faisait que confirmer la réalité de la tactique de l’armée ukrainienne, provoqua une crise hystérique à Kiev. On peut supposer que le téléphone s’est réchauffé dans les chancelleries occidentales ! On peut aussi supposer, sans grand risque d’erreurs, que les sponsors d’AI ont violemment sermonné le patron de cette organisation. En tout cas, celui-ci s’est aussitôt « incliné » et « ivre de honte », s’est flagellé en publiant un minable communiqué. Face à l’indignation que cela a suscité en Ukraine, Amnesty International a dû publier un communiqué de presse disant qu’elle« regrette profondément la détresse (sic) et la colère causées par notre communiqué de presse sur les tactiques de combat de l’armée ukrainienne

« . « Après la réponse de Kiev, des experts indépendants examinent le rapport d’Amnesty International

qui fait l’effet d’une bombe et accuse les forces armées ukrainiennes de violer le droit humanitaire, afin de comprendre « ce qui a mal tourné » (sic) dans la préparation du document.

Dans un communiqué de sa branche allemande vendredi, l’organisation de défense des droits de l’homme a déclaré que l’étude du document avait « commencé au niveau international » et qu’elle avait revu le processus de préparation du document et la manière dont le rapport avait été analysé d’un point de vue juridique et politique. . « Nous voulons comprendre » qu’est-ce qui n’allait pas exactement

(sic) et pourquoi, pour en tirer des leçons et améliorer notre travail sur les droits de l’homme », a déclaré l’organisation. Amnesty International a noté que « ses conclusions n’ont pas été transmises avec la sensibilité et la précision » attendues de l’organisation. Elle a également déclaré que son Secrétariat international n’avait pas répondu de manière adéquate. critiques de la communauté internationale.

»

Nous n’analyserons pas en détail les termes de ce pathétique communiqué de presse, si ce n’est pour constater qu’à l’insu de l’auteur, il apporte la preuve que :

La « communauté internationale » ne représente rien d’autre que les dirigeants américains et leurs vassaux

Amnesty International n’est pas une organisation indépendante comme elle le prétend

Nous attendons aussi avec impatience ces « experts indépendants » et leurs conclusions !

Marc Jean

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(5) Amnesty International se discrédite en exigeant un audit de son rapport sur les crimes de guerre ukrainiens Silvia Cattori, éditeur du site à but non lucratif

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