Des affrontements ont eu lieu dans la province d’Idlib et près d’Alep en Syrie suite à des attaques des djihadistes du mouvement Hayat Tahrir al-Sham. Les combats ont fait des dizaines de morts parmi les terroristes et les forces de Bachar el-Assad. Un général iranien a également été tué.
Le conflit en Syrie refait surface. Des affrontements entre les groupes djihadistes et l’armée arabe syrienne ont eu lieu dans la province d’Alep. Les combats ont fait des dizaines de morts.
Selon le média Al-Mayadeen, les djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui contrôle le nord ouest de la Syrie, ont lancé le 27 novembre une «opération» contre les territoires du gouvernement de Bachar el-Assad dans les provinces d’Alep et d’Idlib.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense syrien écrit que les djihadistes de HTS et leurs alliés ont lancé dans la matinée du 27 novembre «une vaste attaque sur un large front avec un grand nombre de terroristes qui ont recours aux armes lourdes pour cibler villages et localités et positions militaires».
Un général iranien tué
Ces combats, qui se déroulent parfois à moins de 10 km de la métropole d’Alep tenue par le gouvernement, ont fait depuis mercredi au moins 200 morts, d’après l’OSDH. Il s’agit de 182 combattants, dont 102 djihadistes, 61 membres des forces syriennes et leurs alliés, et 20 civils, a précisé l’ONG basée à Londres.
Un général des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, a été tué lors des combats, a rapporté une agence de presse iranienne. « Le général Kioumars Pourhashemi, l’un des hauts conseillers iraniens à Alep, a été tué dans une attaque menée par des mercenaires terroristes takfiri », indique l’agence Tasnim. En Iran, pays à majorité chiite, le terme « takfiri » désigne généralement les djihadistes ou les partisans de l’islam sunnite radical. Les Gardiens de la révolution ont confirmé la mort d’un « conseiller militaire en Irak et en Syrie », vétéran de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
HTS, dominé par l’ex-branche syrienne d’al-Qaïda, contrôle des pans de la province d’Idlib, mais aussi des territoires voisins dans les régions d’Alep, Hama et Lattaquié.
Le nord de la Syrie bénéficie ces dernières années d’un calme précaire rendu possible par un cessez-le-feu instauré en mars 2020. La trêve a été parrainée par Moscou avec la Turquie, qui soutient certains groupes rebelles syriens à sa frontière.
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