La décision récente des cinq pays constituant les BRICS d’élargir leur groupe en accueillant de nouveaux membres ouvre des perspectives prometteuses pour l’Algérie, qui est déjà candidate à l’adhésion. L’Algérie présente de nombreux critères qui la qualifient pour devenir un membre actif au sein des BRICS, comme l’a souligné le directeur du Moyen-Orient au ministère sud-africain des Affaires étrangères au micro de la radio nationale. Dans une interview sur la radio chaine 1, le directeur de la région MENA au ministère sud-africain des Affaires étrangères s’est dit « optimiste quant à la possibilité d’une adhésion de l’Algérie au groupe des Brics, car elle y est qualifiée pour plusieurs considérations ». L’ambassadeur Ashraf Youssef Suleiman s’est montré optimiste quant à l’adhésion de l’Algérie, soulignant que le pays possède les atouts nécessaires pour jouer un rôle majeur sur le plan régional. Suleiman a également souligné la participation active de l’Algérie à plusieurs dizaines de forums organisés par le groupe, notamment dans le domaine des énergies. À LIRE AUSSI : Éventuelle adhésion de l’Algérie aux BRICS : l’Inde se dit ouverte pour une expansion du groupe En tant que nation de grande importance sur le continent africain, l’Algérie aurait la possibilité de contribuer significativement au développement économique régional et à l’établissement d’un ordre mondial plus équitable. L’expansion des BRICS est perçue comme une étape pivot dans la création d’un nouvel ordre mondial multipolaire. L’ajout de nouveaux membres donnera au groupe une dimension géopolitique plus marquée, en plus de ses racines économiques. L’Algérie, avec son engagement en faveur du non-alignement politique et de la promotion d’un ordre mondial multilatéral, s’aligne parfaitement avec les principes fondamentaux des BRICS. Outre les considérations politiques, l’Algérie possède également des atouts économiques significatifs. Le pays est doté de ressources énergétiques et minières précieuses, ce qui lui permettrait de contribuer de manière substantielle au développement économique du groupe. De plus, sa position géostratégique offre des opportunités d’accès à divers marchés régionaux et internationaux. Les dirigeants des pays des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – ont franchi une étape cruciale lors du sommet à Johannesburg en se mettant d’accord sur les conditions d’élargissement de ce bloc en accueillant de nouveaux membres. La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a annoncé mercredi que les leaders avaient adopté un document définissant les lignes directrices et les principes pour considérer les pays souhaitant rejoindre les BRICS. « Nous sommes tombés d’accord sur la question de l’expansion », a déclaré la ministre à la presse à l’issue de la réunion des dirigeants des BRICS lors de ce sommet de trois jours en Afrique du Sud. Le document adopté fixe les bases et les processus pour de futurs membres aspirant à intégrer le groupe. Naledi Pandor a souligné l’importance de cet accord, le qualifiant de « très positif » pour l’avenir du bloc.