Accusée d’être proche de Moscou, la future présidence hongroise de l’UE a dénoncé les pressions

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Berlin et Amsterdam ont exprimé leur « doute » sur la capacité de Budapest à diriger la présidence du Conseil de l’UE au second semestre 2024. L’Allemagne et les Pays-Bas accusent notamment la Hongrie de maintenir des contacts avec Moscou.

La secrétaire d’État allemande aux Affaires européennes, Anna Lührmann, a exprimé le 30 mai des “doutes” sur la capacité de la Hongrie à assurer la présidence du Conseil de l’UE au second semestre 2024, faisant écho aux inquiétudes des députés européens.

La Hongrie, dirigée par le Premier ministre Viktor Orban, “est actuellement isolée au sein de l’Union européenne en raison de problèmes d’État de droit vraiment graves”, a déclaré le responsable allemand lors d’une réunion avec ses collègues européens à Bruxelles.

En outre, a-t-elle souligné, la Hongrie “met encore en doute son soutien à l’Ukraine dans la guerre offensive impitoyable de la Russie”. “C’est pourquoi j’ai des doutes sur la capacité de la Hongrie à assurer sa présidence du Conseil”, a-t-elle poursuivi. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra, a également exprimé son “malaise” face à la perspective de la présidence hongroise de l’UE. “C’est ce que nous ressentons tous”, a-t-il déclaré.

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Budapest résiste aux critiques

La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a défendu la capacité de son pays à assurer cette présidence tournante en organisant les débats “de bonne foi”. La Hongrie a déjà assuré cette présidence tournante au premier semestre 2011. Judit Varga a dénoncé la “pression politique” du Parlement européen, qui prévoit de voter une résolution sur le sujet le 1er juin, et a qualifié cette discussion de “folle”.

Comment le gouvernement de Viktor Orban « pourra-t-il remplir sa mission de manière crédible compte tenu du fait qu’il ne respecte pas le droit et les valeurs de l’UE », interroge le projet de résolution, qui demande au Conseil « de trouver une solution ». Le texte a été présenté par plusieurs des principaux groupes politiques de l’hémicycle, PPE (droite), S&D (socialistes et démocrates), Renew Europe (centristes et libéraux), Verts et GUE/NGL (gauche radicale).

Le Conseil de l’UE, au sein duquel les ministres des États membres débattent de la législation européenne, est présidé alternativement pendant six mois par chacun des 27 pays de l’UE. La Hongrie est en désaccord avec Bruxelles sur la lutte contre la corruption, l’indépendance des médias et les lacunes judiciaires, et l’UE a suspendu des milliards d’euros de fonds européens censés aller à ce pays. Par ailleurs, depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, Viktor Orban refuse d’aider militairement Kiev, met en cause la politique de sanctions contre Moscou et entretient des liens avec le Kremlin.

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