Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a salué les relations de son pays avec la Russie, notamment dans le secteur de l’énergie, où il estimait que cette dernière serait en leur « faveur » en temps de crise.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre du 8 octobre avec Sergueï Lavrov à Moscou, le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar a qualifié les relations indo-russes de « très utiles » pour les deux pays et a exprimé l’espoir « que ces relations soient et restent stables ».
Le chef de la diplomatie indienne a notamment évoqué le secteur de l’énergie alors que son pays est « l’un des plus gros consommateurs de pétrole et de gaz » au monde, avec « des revenus pas très élevés », et que les « marchés pétroliers sont à la peine ».
Il est de notre devoir fondamental de veiller à ce que les consommateurs indiens aient le meilleur accès possible, aux conditions les plus favorables, aux marchés internationaux.
« Il est de notre devoir fondamental de veiller à ce que les consommateurs indiens aient le meilleur accès possible, aux conditions les plus favorables, aux marchés internationaux », a-t-il déclaré. « Et à cet égard, nous avons franchement vu que les relations russo-indiennes sont en notre faveur et nous continuerons », a-t-il conclu.
L’isolement raté de la Russie ?
La Russie, sanctionnée par l’Occident comme jamais auparavant après avoir lancé son intervention militaire en Ukraine, a réussi à survivre économiquement. Mi-octobre, le FMI estimait que la récession du pays en 2022 et 2023 serait moins sévère que prévu, principalement grâce aux exportations de pétrole brut et à une demande intérieure relativement « stable ». Selon ces projections, le PIB de la Russie devrait se contracter de 3 % en 2022, contre des estimations précédentes de 6 %.
Il n’en est pas de même pour les pays européens qui souffrent de la crise provoquée par leurs propres sanctions. En septembre, le déficit extérieur de la France a notamment battu un nouveau record de 16,8 milliards d’euros, principalement en raison des coûts de l’énergie.
Face à ces difficultés, certains pays qui n’ont pas adhéré à la politique de sanctions, comme l’Inde, la Chine ou le Brésil, tentent de profiter de la situation en augmentant leur consommation d’énergie russe.
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